Restes de rituels : Comment se débarrasser des « déchets » en magie
Restes de rituels : Comment se débarrasser des « déchets » en magie
J’écris aujourd’hui un article qui sera a priori plutôt court mais qui me paraît utile. En effet, j’ai l’impression que, par méconnaissance le plus souvent, ou par désinvolture, de nombreux débutants ne se débarrassent pas correctement des différents « résidus » de leurs rituels. C’est un sujet dont j’avais déjà parlé en interview il y a quelques années mais je me suis dit que ce serait pas mal d’en faire un article une bonne fois pour toute. On va voir tout ça donc.
La règle essentielle : toujours loin de chez soi !
Alors, petite précision d’emblée : il y a tout un tas de restes de rituels que l’on peut, voire que l’on doit, garder chez soi : ça peut être la fiole contenant le résultat d’un bannissement par congélation, une bougie qui doit brûler pendant plusieurs jours, des talismans, sachets, etc… Là il n’y a évidemment aucun souci.
Ce dont je vais parler ici c’est de l’ensemble des « déchets », qui sont en fait les composants résiduels de vos rituels : restes de bougie consumée, cendres de charbon et d’encens, résidus de plantes utilisées dans un chaudron… La liste est longue mais l’essentiel est que vous voyez de quoi je parle comme type d’éléments.
Je vais donc le dire une bonne fois pour toute : On ne garde surtout pas ça chez soi ! Encore moins sur du long terme !
J’imagine que ça peut paraître dérisoire mais ça ne l’est pas du tout. Les éléments résiduels de vos rituels sont complètement imprégnés de celui-ci, et conserver tout cela chez soi, ou proche de son habitation, c’est catastrophique sur le plan énergétique.
En fait c’est même potentiellement dangereux à long terme et c’est d’autant plus bête de ne pas y faire gaffe que les solutions sont assez simples.
Dites vous que c’est comme des piles, des ampoules ou des déchets médicaux, ça ne se jette pas n’importe comment ni n’importe où, mais il n’y a rien de très compliqué à faire au fond.
En fait il y a juste une règle toute simple mais fondamentale à observer : on ne garde pas de résidus de rituels, ni chez soi, ni a proximité de son habitation. Cela peut paraître très clair dit comme ça mais vous allez voir que ça inclut quelques spécificités, notamment en fonction de notre lieu et de notre type d’habitation.
Lorsque l’on habite en ville
Si votre logement se trouve en ville, et qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement, vous êtes généralement relié au tout à l’égout.
À partir de là, vous vous direz peut-être que vous pouvez vous débarrasser de vos « déchets » via les canalisations, puisque de toute manière ça partira beaucoup plus loin… Eh ben non pas du tout !
Alors déjà tout ce qui est évier ou lavabo vous oubliez tout de suite, parce qu’ils ont un siphon tout simplement (vous savez ce petit machin qui retient vos poils, vos cheveux, ou éventuellement votre alliance que vous serez bien content de récupérer, bah ça retiens aussi les déchets en question, donc on oublie).
Les WC peuvent sembler être une solution mais je ne suis pas fan non plus, parce que selon comment la plomberie est fichue, là encore, il peut y avoir des restes qui ne s’écoulent pas correctement.
En ville, et d’expérience, la meilleure solution qui est aussi la plus simple en plus : c’est tout bêtement la poubelle noire. À évacuer le plus tôt possible bien entendu.
Lorsque l’on habite à la campagne
Si vous résidez à la campagne, la problématique est souvent différente mais c’est presque plus dangereux.
En effet, il y a de fortes chances pour que votre maison évacue ses eaux usées dans une fosse septique, littéralement à quelques mètres des murs, et là autant dire que les résidus de vos rituels vont rester plus ou moins indéfiniment, donc il est encore moins question de balancer ça dans les canalisations !
Là encore, la poubelle noire reste une alliée très fiable, mais vous avez aussi d’autres recours pour le coup :
Vous avez probablement dans les environs une forêt dans laquelle vous pouvez enterrer le tout sans risque, ou un cours d’eau qui se chargera d’emporter ça à distance tout en le purifiant au passage, et dans les deux cas.
Le cas particulier des offrandes
Je vais terminer cet article sur quelque chose qui peut sembler hors-sujet puisque lorsqu’on parle d’offrandes, il ne s’agit en aucun cas de « déchets magiques », mais par contre c’est bel et bien fait pour être sorti de chez vous.
Par contre ici ça dépendra énormément du rituel pratiqué, du type d’offrande, de l’entité à laquelle elle est destinée, et de la manière dont l’offrande doit être récupérée… Là pour le coup c’est à vous de voir.
Juste une chose : pour les citadins qui sont contrariés de ne pas trouver de croisées de chemins en bas de leur appartement : vous êtes vraiment certains qu’il n’y a pas des rues qui se croisent en bas de chez vous ?
Auteur : Shaël Eveningstar
